Controverse autour d’un audit signé par un conseiller lié aux Services Industriels de Genève

Controverse autour d’un audit signé par un conseiller lié aux Services Industriels de Genève

Une suspicion d’incompatibilité dans la réalisation de l’audit des SIG

Les résultats de l’enquête concernant d’éventuels cas de népotisme au sein des Services Industriels de Genève (SIG) sont désormais remis en question. Présenté comme étant « extérieur » et « indépendant », l’auteur du rapport ayant conclu à l’innocence de l’ex-directeur de la régie aurait en réalité entretenu des liens avec l’entreprise.

Un conseiller ayant des intérêts financiers dans l’affaire

Depuis 2016, cet avocat aurait effectué au moins six missions de conseil et d’enquête pour les SIG, en plus d’avoir représenté la régie lors de trois litiges juridiques, pour lesquels il aurait perçu un total de 255’000 francs en honoraires, selon les informations de Léman Bleu.

Les réactions de la direction et des élus

Interrogé par la télévision locale, le président des SIG, Robert Cramer, a indiqué que l’avocat « semble bien être extérieur » à la régie puisqu’il n’y travaille pas et qu’il exerce uniquement la profession d’avocat, ce qui, selon lui, garantit son indépendance. Cependant, certains députés, tant de droite que de gauche, dénoncent ces déclarations comme étant “mensongères” ou relevant de possibles conflits d’intérêts.

Contexte autour de l’accusation d’embauche favoritiste

Il convient de rappeler que l’ex-directeur des SIG, Christian Brunier, fait face à des accusations d’avoir favorisé l’embauche de plusieurs proches, ce qui alimente la controverse autour du processus d’audit et de ses conclusions.