Macron va nommer un Premier ministre dans les heures qui viennent : contexte et réactions

Annonce imminente du nom du Premier ministre
Après environ deux heures et demie de discussions à huis clos, le président du groupe centriste Liot, Laurent Panifous, a précisé que le chef de l’État annoncerait le nom du Premier ministre dans les heures qui viennent.
Scénarios et incertitudes autour d’une nomination
Il n’a pas été possible d’affirmer si le démissionnaire Sébastien Lecornu serait reconduit, une hypothèse qui circulait ce matin et qui a suscité des échanges au sein du camp présidentiel.
Réactions et appréciations de la gauche
Des responsables de la gauche ont jugé les propositions sur les retraites et le pouvoir d’achat insuffisantes, même s’ils réclamaient Matignon. Marine Tondelier, Olivier Faure et Fabien Roussel ont exprimé leurs réserves, tout en rappelant leur demande.
Présents ou absents à la consultation
Les chefs des Républicains, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, sont arrivés séparément et sont restés silencieux. Le Rassemblement national et La France insoumise n’étaient pas invités, car ils avaient tous deux indiqué viser une dissolution de l’Assemblée, selon l’entourage du président.
Perspectives et contexte politique
La tension autour d’un possible recours à la dissolution s’est ajoutée au débat, dans un contexte où Emmanuel Macron avait promis de nommer un Premier ministre d’ici vendredi soir, après deux jours de négociations pour obtenir une non-censure du futur gouvernement.
Marine Le Pen a dénoncé une rupture avec la fonction présidentielle et a critiqué ce qui a été perçu comme une approche de type « marchands de tapis » autour de ce dossier.