Des voix de gauche dénoncent le retour de projets autoroutiers malgré le vote populaire de 2024

Des voix de gauche dénoncent le retour de projets autoroutiers malgré le vote populaire de 2024

Contexte et réactions après le vote populaire de 2024

Des associations écologistes et des collectifs citoyens réagissent à une tentative de réexamen de la décision du 24 novembre 2024, qui avait rejeté l’extension du réseau autoroutier en Suisse.

Réactions des mouvements écologistes et associatifs

Le collectif actif-trafiC décrit le rapport comme antidémocratique et remettrait sur la table des projets tels que le tunnel du Rhin à Bâle ou l’ouvrage Rosenberg à Saint-Gall. Il affirme que le conseiller fédéral Albert Rösti aurait remis ces dossiers sur le devant de la scène et évoque la possibilité d’un référendum si ces projets devaient avancer.

De son côté, l’Association transports et environnement (ATE) appelle au respect de la volonté populaire et à ce que les fonds publics servent prioritairement les options de mobilité douce et le rail.

Position des partis écologistes

Les Vert-e-s suisses, par l’intermédiaire de leur présidente Lisa Mazzone, dénoncent une politique du bitume et estiment que les investissements doivent désormais viser la mobilité durable afin de soutenir les objectifs climatiques.

Perceptions du secteur routier

D’un autre côté, les milieux routiers, menés par le Touring Club Suisse (TCS), considèrent les autoroutes comme l’épine dorsale du système de transport national et jugent indispensable un équilibre d’investissements entre route et rail pour prévenir une fragilisation du réseau.

Des éléments de contexte évoquent également des réactions publiques liées au dossier, notamment à Vernier et à Bâle, après le classement de certains projets ferroviaires comme non prioritaires, et des prises de position publiques de représentants politiques sur ce sujet.