Osez renouer avec vos proches : ce que révèle une étude sur l’effet de la surprise

Osez renouer avec vos proches : ce que révèle une étude sur l’effet de la surprise

Reprendre contact avec ses proches, une surprise bénéfique

Dans un quotidien où les journées et les semaines s’enchaînent, il arrive de réaliser qu’on n’a pas pris de nouvelles d’un proche depuis un moment. Cette hésitation peut naître d’une crainte de paraître intrusif ou déplacé.

Étude de psychologie sociale sur l’impact des messages inopinés

Une recherche publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology s’est penchée sur ce phénomène et démontre que les proches sous-estiment largement l’effet positif d’un appel, d’un message ou d’un e-mail envoyés sans préavis, même lorsque l’objectif se limite à dire bonjour.

Elle montre aussi que plus la prise de contact est spontanée, plus elle est appréciée par la personne qui la reçoit. Peggy Liu, auteure principale de l’étude, rappelle que les interactions sociales sont bénéfiques pour la santé mentale et physique et que les preuves s’accumulent sur l’importance du lien social.

Plusieurs tests ont été réalisés. Dans l’une des expériences, 50% des participants se sont rappelés avoir pris contact par e-mail, SMS ou téléphone après une période de silence, sans raison particulière ou simplement pour prendre des nouvelles. L’autre moitié a été confrontée à une situation similaire où quelqu’un d’autre avait pris l’initiative.

Après ces scénarios, chacun a évalué l’appréciation du geste et la joie ressentie, tant chez lui que chez le destinataire. Le constat montre que les initiateurs accordent souvent moins d’importance à leur propre geste que ce que ressentent les destinataires.

Des résultats complémentaires et leur interprétation

Dans d’autres expériences, il apparaît que les initiateurs sous-estiment encore davantage l’appréciation lorsque le contact est inopiné, plutôt que lorsqu’il s’inscrit dans une routine de communication, ou lorsque les liens entre les deux personnes sont relativement faibles.

Selon l’étude, l’appréciation des autres est souvent sous-estimée par les personnes qui prennent l’initiative, alors que les destinataires expriment une joie plus marquée lorsque l’échange est spontané et que les liens sociaux restent modérés.