Bryan Kohberger : conditions difficiles de détention en prison de haute sécurité

Bryan Kohberger : conditions difficiles de détention en prison de haute sécurité

Bryan Kohberger, ancien étudiant en criminologie, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle pour les meurtres de Madison Mogen, Kaylee Goncalves, Ethan Chapin et Xana Kernodle, survenus en novembre 2022 à Moscow, dans l’État de l’Idaho. Ce choix de plaider coupable lui a permis d’éviter la peine de mort.

Un détenu incarcéré en prison de sécurité maximale

Kohberger a été transféré dans l’unique établissement pénitentiaire de sécurité maximale de l’Idaho. Identifié par le matricule 163214, il y purge sa peine dans des conditions strictes. Il est placé à l’isolement, où il passe 23 heures sur 24 seul en cellule, avec une seule heure quotidienne de sortie, sous surveillance et menottes.

Un climat hostile parmi les prisonniers

Selon des informations rapportées par le Daily Mail, d’autres détenus chercheraient régulièrement à le perturber. Ils crieraient à travers les systèmes de ventilation et de chauffage connectant les cellules, ce qui rendrait son quotidien particulièrement éprouvant. Chris McDonough, enquêteur retraité désormais actif au sein de la Cold Case Foundation, explique que les prisonniers se relaient pour l’interpeller de manière incessante, de jour comme de nuit.

Réactions et tensions liées à sa notoriété

D’après McDonough, Kohberger exprimerait son mécontentement auprès du personnel pénitentiaire, affirmant que ce harcèlement l’empêche de trouver le sommeil. L’ancien enquêteur indique également que plusieurs prisonniers perçoivent l’arrivée de Kohberger comme une occasion de se démarquer en le visant en raison de son profil médiatisé et de la gravité des crimes pour lesquels il a été condamné.

Des mesures limitées de la part du personnel pénitentiaire

Toujours selon McDonough, les gardiens n’interviendraient que très peu face à ce type de comportement, estimant que l’isolement garantit la sécurité physique du détenu. Si Kohberger reste donc protégé de contacts directs, il continuerait néanmoins à subir une forte pression psychologique du fait des interactions verbales avec les autres prisonniers.

Ainsi, bien qu’il ne soit pas en danger immédiat, Bryan Kohberger vit un quotidien marqué par la solitude et des tensions persistantes derrière les murs de la prison de haute sécurité où il est incarcéré.