Benjamin Netanyahu affirme qu’aucun État palestinien ne sera créé, évoquant la souveraineté israélienne
Discours de Benjamin Netanyahu lors d’un rassemblement à Maalé Adoumim
Lors d’un événement retransmis en direct par ses services, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que le gouvernement israélien ne prévoit pas la création d’un État palestinien. Selon lui, ce territoire appartient à Israël, ce qui marque une position ferme sur le sujet.
Une déclaration polémique sur l’avenir territorial en Palestine
Benjamin Netanyahu a confirmé : “Nous tiendrons notre engagement : il n’y aura pas d’État palestinien, cet endroit nous appartient.” Le discours a été prononcé lors d’un rassemblement organisé à Maalé Adoumim, une colonie israélienne située à l’est de Jérusalem. La déclaration intervient dans un contexte de forte tension politique et géopolitique dans la région.
Les enjeux autour du projet E1 et ses implications
Ces propos interviennent peu après l’approbation par Israël d’un projet immobilier controversé en Cisjordanie. Ce projet prévoit la construction de 3 400 logements dans la zone connue sous le nom de E1, un secteur que l’ONU et plusieurs gouvernements étrangers considèrent comme problématique. En effet, sa réalisation pourrait fragmenter la Cisjordanie, empêchant toute continuité territoriale pour un éventuel État palestinien, ce qui suscite de vives préoccupations internationales.
La situation démographique et la poursuite de la colonisation en Cisjordanie
En dehors de Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, la Cisjordanie abrite environ trois millions de Palestiniens, cohabitant avec quelque 500 000 colons israéliens. Ces derniers résident dans des colonies que l’ONU considère comme illégales au regard du droit international. La colonisation de cette région frontalière de la Jordanie n’a cessé de croître depuis 1967, sous tous les gouvernements israéliens, qu’ils soient de gauche ou de droite.
Depuis le début du conflit actuel, notamment depuis l’assaut du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, cette dynamique s’est intensifiée, alimentant les tensions et compliquant la recherche d’une solution diplomatique durable.
