CIO met fin au projet d’organiser les premiers Jeux olympiques de l’e-sport en Arabie saoudite et explore un nouveau modèle de partenariat

CIO met fin au projet d’organiser les premiers Jeux olympiques de l’e-sport en Arabie saoudite et explore un nouveau modèle de partenariat

Contexte et annonce du CIO

Le Comité international olympique a annoncé qu’il renonçait à l’organisation, en Arabie saoudite, des premiers Jeux olympiques de l’e-sport, initialement prévus cette année puis reportés à 2027. Le CIO précise qu’il explore un nouveau cadre de partenariat pour cette compétition et ne détaille pas les motivations derrière cette révision.

Rupture de l’alliance et reprise de réflexion

En 2024, le CIO et la monarchie du Golfe avaient conclu une alliance sur douze ans autour de ce projet. Ils ont convenu d’un commun accord de mettre fin à leur coopération dans le cadre des Jeux olympiques de l’e-sport, sans que le CIO n’indique les raisons publiquement.

Nouvelle approche et perspectives

La fédération olympique basée à Lausanne affirme vouloir adopter une approche renouvelée des Jeux de l’e-sport tout en ne renonçant pas à la création d’une nouvelle compétition. Elle précise également qu’elle prendra en compte les retours issus de la phase de réflexion lancée par Kirsty Coventry, nouvelle présidente et ancienne sportive zimbabwéenne.

Redémarrage du processus et défis à relever

Le processus, démarré en 2023 par la commission d’e-sport dirigée par le Français David Lappartient, repart désormais de zéro: aucun territoire hôte ni échéancement n’a été fixé. De nombreux défis subsistent pour intégrer les sports électroniques dans l’univers olympique, notamment les négociations avec les éditeurs de jeux, la formation des équipes nationales, l’établissement d’un programme antidopage et de contrôles d’intégrité, et la sélection des épreuves selon les critères de non-violence posés par le CIO.

Éléments opérationnels et critères à respecter

Parmi les points à régler figurent les négociations avec les éditeurs, la constitution d’équipes nationales, l’élaboration d’un programme antidopage et le contrôle de l’intégrité des compétitions, ainsi que la sélection des épreuves selon le critère de non-violence exigé par le CIO.