Le syndic de Romont reconnu coupable de violence ou de menace envers les autorités

Le syndic de Romont reconnu coupable de violence ou de menace envers les autorités

Contexte et faits établis

En mars, le syndic de Romont a refusé l’audition par la police à la suite d’une discorde privée survenue à son domicile.

Selon La Liberté, Jean-Claude Cornu aurait saisi un agent par le col et proféré des menaces à son encontre. Le quotidien précise avoir consulté l’ordonnance pénale et a confirmé l’information par le procureur général Fabien Gasser.

Sous l’emprise de l’alcool, l’élu et ex-préfet de la Glâne a été menotté et conduit au poste, où il a passé la nuit, rapporte le journal.

Mesures et éléments de la décision

À son arrivée au poste, l’officier de service a ordonné l’expulsion du domicile et une interdiction d’y retourner pour cinq jours. Cornu aurait indiqué qu’il ne respecterait pas cette décision; des interventions de la police ont été nécessaires par la suite.

Dans sa décision, le procureur général a estimé que la circonstance atténuante attribuée au caractère peu grave des faits devait être admise, compte tenu des circonstances et de l’état émotionnel de la personne au moment des faits.

Cornu a affirmé que l’affaire relevait d’un épisode strictement privé. Sur le plan pénal, il a été condamné à une peine pécuniaire de 10 jours-amendes au tarif de 400 francs avec sursis pendant deux ans, sous déduction d’un jour d’arrestation provisoire subi, et à une amende de 200 francs. Le montant total à verser s’élève à 1072,50 francs, émoluments et frais compris.